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lundi 17 mars 2014

CRIMEE : MOSCOU APPLAUDIT A TOUT ROMPRE, L'EUROPE GESTICULE ET PLEURE...

En Ukraine, 96,7% des votants de Crimée ont opté pour le rattachement de leur région à la Russie. Un plébiscite salué par l'ensemble des médias et des dirigeants russes alors que, ce lundi, la Douma dit vouloir adopter dans un « très proche avenir » une loi autorisant la Crimée à rejoindre la Russie. Pendant ce temps en Europe, le ton se durcit pour qualifier ce vote.
Les mots sont durs en occident pour qualifier le référendum de Crimée et son résultat. « Les États-Unis et la communauté internationale ne reconnaîtront jamais le vote » d'hier en Crimée, a déclaré Barack Obama qui s'est entretenu au téléphone avec Vladimir Poutine. La réaction américaine, ce sont aussi ces propos d'un conseiller du président américain, Dan Pfeiffer : « Va-t-il continuer à s'isoler encore plus, à affaiblir son économie encore plus, à diminuer l'influence de la Russie dans le monde... Ou va-t-il prendre la bonne décision ? »
En, Europe, le référendum de Crimée est qualifié de « farce » par Londres et de « pseudo-consultation » par le président français François Hollande. Enfin, à Berlin, on dit que « la Russie a bloqué toute option de sortie de crise », déplore le chef de la diplomatie allemande. 
A Moscou, on fait la sourde oreille, comme l'indiquent les propos de Vladimir Poutine au président Obama, repris par l'agence de presse Interfax : « Le référendum en Crimée est cohérent avec le droit international et la charte des Nations Unies, en se basant en particulier sur le précédent du Kosovo ». C'est le point de vue russe depuis le début de la crise et il ne change pas. De son coté, la Douma russe, c'est à dire le Parlement, promet de légiférer rapidement pour permettre le rattachement de la Crimée à la Russie. Un vote devrait normalement intervenir vendredi 21 mars.
Le gouvernement russe, lui, s'engage à débloquer des moyens financiers pour aider la Crimée. Toutefois, le dialogue ne semble pas totalement rompu entre Moscou et les capitales occidentales. Ainsi, d'après l'agence russe interfax, Vladimir Poutine et Barack Obama estiment nécessaire de rechercher « conjointement » les moyens de contribuer à une stabilisation de l'Ukraine. Le président russe est favorable à un déploiement des observateurs de l'OSCE dans toutes les régions d'Ukraine. M. Poutine qui continue cependant d'affirmer que les autorités de Kiev sont incapables ou ne veulent pas stopper le déchaînement des groupes ultranationalistes radicaux

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1 commentaire:

  1. Je lève aussi mon verre à la tienne Mr Poutine, Tu les mènes bien à la baguette.

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