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dimanche 5 janvier 2014

Tourisme sexuel féminin : des Européennes mûres à la conquête de jeunes africains...


Scène du film "Paradis Amour" de l'autrichien Ulrich Seidl
Vous avez dit tourisme sexuel féminin? Hé oui, il s'agit bien de ce tourisme sexuel qui fait rage en Afrique et dont on parle peu ou pas. Comme si l’indicible se passait à des dizaines de milliers de kilomètres sur des palanquins, dans de vaporeuses fumées d’opium. Pourtant, à la vérité, l'on doit de dire que ce tourisme d’un genre particulier se développe à pas de géant, de l’autre côte de la Méditerranée. Deux ou  trois heures d’avion et la chair fraîche est à portée du porte-monnaie! Pendant ce temps, les médias relèguent ce phénomène aux orties, en le cantonnant à un ailleurs lointain. Pas un mot ou presque sur ces pratiques en vogue au sud de la Méditerranée.

Loin des clichés véhiculés par le cinéma ou la littérature, la touriste sexuelle européenne ressemble fort bien à Madame Tout-le-Monde. En effet, combien sont-elles, les femmes sexagénaires fières d’exhiber à l’aéroport "leur" «petit noir»  ou "leur" «petit arabe» dont elles tripotent le corps à satiété? Ce «tourisme» là se banalise de nos jours. Le plus souvent sinon très souvent, des milliers de femmes européennes d'âge mur, s'envolent pour l' Afrique, dans le but de filer le "parfait amour" dans les bras de jeunes au corps d'ébène, sculpté comme celui d'Appolon et beaux comme des dieux. Dans les nuits chaudes d'Afrique, elles font le tour du monde du sexe tarifé, à la conquête de ces jeunes mâles qui leur vendent leurs faveurs sexuelles.

Du Maghreb à l’Afrique subsaharienne, le tourisme sexuel féminin s'est démocratisé. Et pour cause: l’impunité y règne en main de maître. Les femmes européennes âges, desservies par leur physique peu avantageux, y vont pour faire leur «shopping». Que ce soit au Kenya, au Sénégal, en Tunisie ou au Maroc, elles sont satisfaites de la "qualité de la marchandise". Mais, chut silence! Nous sommes priés de détourner les yeux et de n’en parler qu’à l’abri des murs. Les récits qui courent sur les avanies que subissent des mineurs derrière les murs de certains hôtels cossus sont on ne peut plus hard!

Dans certains pays africains, le tourisme sexuel est devenu une source de revenu pour les jeunes. Plus de 100 000 touristes sexuelles débarquent chaque année dans ce continent. Il s’agit essentiellement de Britanniques, de Suédoises, de Norvégiennes, de Danoises, de Finlandaises, de Néerlandaises, d’Allemandes et d'Autrichiennes. On se demande qui ou quoi elles ont laissé derrière elles. Un divorce? Des enfants grands et indépendants? Le veuvage? La solitude? Le délaissement? A vrai dire, tout cela ou presque, à la fois. L’après-midi, on comprend mieux ce qu’elles attendent en retrouvant ces jeunes autour de la piscine, faisant appliquer de la crème solaire sur leur dos cramoisi par des adolescents aux muscles racés., Parfois entourées de trois ou quatre jeunes hommes à dreadlocks. 

La violence symbolique du tourisme sexuel
Plus que l’âge des «proies», ce qui choque dans ces pratiques, c’est la violence symbolique de ce commerce du sexe. Cela montre que l’argent permet de tout acheter dans l’impunité. Certains gigolos ont fait des fortunes considérables grâce aux Européennes. Ils exhibent fièrement les signes extérieurs de leur richesse. «J’ai trois maisons. La première, c’est une Allemande qui me l’a offerte. La seconde, c’est une Britannique. La troisième, c’est une Suissesse» déclarait fièrement l’un d’entre eux à un média local. Guère difficiles à rencontrer, ils déambulent sur les plages en short et torse nu. Quand ils ne font pas des pompes, ils passent de la pommade -de la crème solaire- sur le dos des Européennes. Leur succès économique fait grincer bien des dents.

Depuis que le business du sexe a pris son essor dans ces pays pauvres, le prix de l’immobilier s’est envolé. Du coup, les locaux ont de plus en plus de mal à se loger. L’étalage de l’argent facile des gigolos les irrite d’autant plus.

Dans les boîtes de nuit, les chasseuses de sexe se croient tout permis. Même si un jeune homme est déjà accompagné, elles lui font des propositions. Si son entourage se révolte, elles peuvent se montrer agressives, sûres de leur bon droit. Allant jusqu’à croire qu’elles peuvent tout se permettre. Un argument révélateur d’un état d’esprit et d’un sentiment de toute puissance. A cause du tourisme sexuel, la haine des Occidentaux gagne du terrain. Des campagnes de presse de plus en plus violentes se développent dans certains de ces pays. Et notamment en terre musulmane où l’étalage de sexe tarifé choque les populations et fait le jeu des islamistes les plus radicaux. Cette arrogance est d’autant plus dangereuse que nombre d’Européennes ont décidé de vivre une grande partie de l’année dans ces «paradis ensoleillés». Au Maroc, en Tunisie et au Sénégal, des dizaines de milliers de Français ont pris leur retraite. Il serait regrettable qu’ils fassent les frais des ressentiments populaires.

Le pire, dans l’affaire, c’est que les peuples notent et enregistrent en silence. Fausse résignation qui, un jour, pourrait se transformer en vengeance? Espérons que ce dernier pas ne sera jamais franchi.

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