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mardi 11 février 2014

La droite française divisée après la votation suisse contre l'immigration massive

Alors que le Front National, parti d'extrême droite française se réjouissait de la votation suisse contre l'immigration massive, la droite française, elle, reste divisée sur l'attitude à adopter. « Parfaitement naturel » : c'est en ces termes que l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy, François Fillon, député UMP de Paris, a qualifié la votation suisse en faveur d'une limitation de l'immigration, défendant du même coup une politique de quotas appliquée à la France ou à l'Europe.
Il s'agirait de « décider chaque année, en fonction de la capacité d'intégration du pays – son économie, les logements disponibles, la capacité d'accueil des services publics, les écoles, etc. – combien de personnes extérieures on peut accueillir. » « Il y a un problème de surcapacité, un blocage de l'intégration lié au nombre » d'étrangers accueillis.
En conséquence, selon le parlementaire parisien, « ou l'Europe se dote d'une politique d'immigration sérieuse, maîtrisée, (...) pour protéger sa civilisation, son modèle » ou bien « elle ne le fait pas et elle ne peut pas empêcher les Etats de le faire »« Il va falloir poser ce débat sur la table du Conseil européen », a fait valoir François Fillon.
« ON EST TOUJOURS L'IMMIGRÉ DE QUELQU'UN »
Cette analyse n'est nullement partagée par Valérie Pécresse qui fut pourtant son ministre du budget et en quelque sorte l'un de ses bras droits dans la conquête de la présidence du parti. Pour sa part en effet, la députée UMP des Yvelines a déclaré que l'Union européenne ne devait  « pas accepter sans réagir » le vote des Suisses par référendum pour introduire des quotas d'immigration. « La Suisse ne peut pas prétendre profiter de toute une série d'accords de libre-échange avec l'Europe et en même temps fermer ses frontières aux travailleurs européens. »
La Suisse, qui a « toujours voulu garder son quant-à-soi » comme territoire séparé de l'UE, « doit admettre que, si elle veut la richesse de l'Europe et des marchés européens, elle ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre ». « L'Union européenne doit être beaucoup plus offensive » et « moins naïve » économiquement, avec « une politique pas seulement de libre concurrence axée sur (...) la baisse des prix, mais de conquête de marchés avec une réciprocité avec ses partenaires asiatiques ou américains », pour « éviter les mouvements xénophobes en son sein qui viendraient profondément handicaper l'UE et l'euro ».
Rama Yade, vice-présidente de l'UDI, s'est, elle, déclarée « vraiment choquée » par le vote suisse. Selon l'ancienne secrétaire d'Etat aux droits de l'homme du gouvernement Fillon, ce référendum constitue pour la Suisse une « remise en cause totale du partenariat européen ». « Cela pose la question de son appartenance à l'espace Schengen. » « Comme quoi, on est toujours l'immigré de quelqu'un. Deux cent mille Français qui travaillent en Suisse vont se retrouver sur le carreau », a déclaré l'ancienne ministre.
Et vous, quel est votre avis à vous ?

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1 commentaire:

  1. Je suis du même avis que ceux qui pensent que la Suisse n'aurait pas dû voter cette loi car ce n'est possible de dire qu'on est une Europe unie et à la fois de fermer la frontière aux Européens en quête d'emploi.

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