Les chiffres mensuels du chômage en Suisse ont été publiés au lendemain de la votation en faveur d'une limitation de l'immigration. Argument majeur des partisans des quotas à l'immigration – dont l'UDC parti d'extrême droite, la montée du chômage en Suisse est souvent montrée du doigt comme étant la résultante de l'immigration.
Au bout du rouleau, il appert que la proportion des Suisses sans emploi est restée inchangée, se maintenant comme le mois précédent à 3,5 %. A la fin janvier, 153 260 personnes étaient inscrites au chômage en Suisse. Parmi elles, 74 266 étaient étrangères, 78 994 suisses. On le voit, il y a moins d'étrangers au chômage que de Suisses. Proportionnellement, cependant, la part d'étrangers inactifs est plus importante.
- Des travailleurs étrangers amortisseurs de la crise
A vrai dire, l'immigration en Suisse sert d'amortisseur à la demande de main d'œuvre, quand on regarde les statistiques du solde migratoire, qui suit avec retard, l'évolution de la conjoncture économique, représentée ici par les actifs.
- Une concurrence défavorable aux emplois très qualifiés
« Face à la forte immigration de ces dernières années, le marché suisse du travail a fait preuve d'une bonne capacité d'absorption », affirme le Seco. Il a augmenté de façon proportionnelle aux arrivées de travailleurs étrangers. Les chercheurs Favre, Lalive et Zweimüller ont constaté que la forte immigration n’a provoqué aucun effet général d’éviction, c'est-à-dire une augmentation du chômage ou une réduction de l’emploi pour la population résidente, en raison de la pression migratoire.
Ce qui veut dire en fait que leur vote est un alibi.Puisqu'il n'est un problème pour la Suisse.
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