Lorsque François Hollande, le président français a engagé 1 600 soldats français, fin 2013, en Centrafrique, il avait assuré que cette mission ne durera que six mois. C'était sans compter avec la complexité de la tache sur le terrain. Samedi dernier, son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que l’opération française en Centrafrique serait « plus longue que prévu ». Cette déclaration intervenait dans un contexte où Paris avait décidé la veille, vendredi 14 février, à la demande de l’ONU, d’envoyer 400 hommes supplémentaires, portant ainsi à 2 000 soldats, le contingent français en République Centrafricaine, pour éviter un enlisement qui devenait de plus en plus inéluctable.
Alors que des voix dissonantes, de plus en plus audibles, fustigent d'ores et déjà la présence française en Centrafrique qui risque fort bien de s'éternisée, Catherine Samba Panza, la Présidente de transition, indique vouloir que l’intervention française se prolonge dans son pays jusqu’en février 2015. C'est à dire jusqu'à la fin de la période de transition. C'est à dire jusqu'aux élections. En clair, un aveu d'impuissance des autorités centrafricaines qui confirment leur incapacité à assurer l'ordre dans le pays.
Reste à présent qu'il semble inéluctable de passer par un vote au parlement français pour assurer une telle prolongation. Quid de l'avis de l'opposition sur les bancs du palais Bourbon?
Aux situatios extrêmes, des solutions extrêmes!
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