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mardi 18 février 2014

Quand les services secrets britanniques espionnent le site WikiLeaks

Les services secrets britanniques, le GCHQ,  auraient mis sur pied un système de surveillance à grande échelle qui vise les visiteurs du controversé site d'information WikiLeaks. Ainsi, les adresses IP des visiteurs du site seraient systématiquement enregistré par les services de renseignements britanniques. Voilà la quintessence d'une révélation faite le journaliste Glenn Greenwald sur son site The Intercept.

En se basant sur des documents secrets de la NSA publiés sur son site d'information, M. Greenwald affirme que cette surveillance massive a été initiée par les services britanniques à travers leur programme d'espionnage des communications à grande échelle.
L'opération visant les visiteurs de WikiLeaks, baptisée « Anticrisis Girl » dans les documents de la NSA, prévoyait de recueillir, outre l'adresse IP, des données complémentaires, comme les mots-clés tapés par les internautes dans les moteurs de recherche qui les ont conduits sur le site WikiLeaks. 
BARACK OBAMA DOIT NOMMER UN PROCUREUR SPÉCIAL
En s'appuyant sur l'un des documents officiels publiés sur le site de Greenwald, la NSA aurait inscrit depuis 2010 Julian Assange le fondateur de WikiLeaks sur « une liste de gens qui doivent être la cible d'une chasse à l'homme, et qui comprend des membres soupçonnés d'appartenir au réseau Al-Qaida », a déclaré WikiLeaks dans un communiqué.
« WikiLeaks condamne fermement le comportement sans foi ni loi de l'Agence nationale de sécurité. Nous appelons l'administration Obama à nommer un procureur spécial pour enquêter sur l'étendue de l'activité criminelle de la NSA contre les médias, notamment WikiLeaks », a réagi Julian Assange dans un communiqué.
WikiLeaks – site spécialisé dans la publication de documents secrets notamment sur l'armée américaine et sur des télégrammes diplomatiques américains – relève que « la NSA et ses complices britanniques ne montrent aucun respect pour la règle de droit ». Il estime aussi qu'« aucune entité, y compris la NSA, ne devrait être autorisée à agir en toute impunité contre les journalistes ».
Le site indique avoir demandé à l'ancien juge espagnol Baltasar Garzon, qui assure la défense de Julian Assange et de son site, « de préparer la réponse adéquate ».

Que faut-il en penser ?
Le moins que l'on puisse dire est que ces révélations n'arrivent pas à point nommé pour la NSA qui est au cœur d'un vaste scandale depuis l'été 2013,  suite aux révélations tonitruantes  de son ancien collaborateur Edward Snowden, aujourd'hui réfugié en Russie. L'on se souvient que ces révélations avaient mis à nu, les pratiques d'espionnage massif à grande échelle. Dans quel monde vivons-nous? Après l'administration Obama suspectée d'avoir espionné durant de longues dates ses amis et alliés que sont entre autres la France et l'Allemagne, c'est autour des services britanniques d'être éclaboussés par des pratiques peu orthodoxes dans une grande démocratie.

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1 commentaire:

  1. Pourquoi on dit qu'on est en démocratie s'il y a des choses qu'on nous cache!

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