"Le poids des mots, la force des idées..."

SOMMAIRE...

lundi 13 janvier 2014

La presse anglaise se délecte des frasques amoureuses du président français

La presse anglais en particulier et les anglais en général ne ratent jamais l'occasion de brocarder les défauts de leurs proches voisins que sont les français. Dernière illustration en date du french bashing? Ce qui est désormais convenu d'appeler l'affaire Hollande-Gayet. Les frasques amoureuses du président de la République continue d'alimenter les colonnes des journaux britanniques. Ainsi, le très sérieux Times s'emploie activement à décrypter avec allant au point de forcer le trait, le «vaudeville qui a pris un tour plus sombre» avec l'hospitalisation de la première dame. Selon le quotidien, «Même si Valérie Trierweiler est impopulaire, elle va sans doute apparaître comme la victime des infidélités de François Hollande». «Cette aventure menace de saper encore davantage la crédibilité du président dont beaucoup se moquent pour avoir choisi d'aller voir sa maîtresse en scooter», ajoute ce journal conservateur qu'est le Times avant d'enfoncer le clou en ces termes:  «Prenant le contre-pied de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, François Hollande avait promis de ne pas étaler sa vie privée. Une énième promesse de campagne brisée». «S'il ne met pas de l'ordre dans cette affaire, il peut être sûr que tous ses efforts pour relancer l'économie lors de sa conférence de presse de mardi seront éclipsés» prévient le journal.
Le Daily Mail n'est pas en reste. Loin de là! En effet, fidèle à sa tradition de canard friand de sensationnalisme et ses tendances à l'exagération, histoire de capter l'attention du lecteur et l'agacer, le tabloïd le annonce d'entrée de jeu qu'aucune conjointe d'un chef d'État français n'a été aussi désapprouvée que Valérie Trierweiler depuis Marie-Antoinette. Le quotidien s'attarde sur le début de ce «sordide soap opera français» qui tire ses racines, selon Daily Mail, dans la séparation Royal-Hollande.
Dans un autre article, le journal à sensations s'interroge sur le maintien de Valérie Trierweiler : «ses avantages de femme de président (un budget généreux et un cabinet de cinq personnes) sont menacés par ce scandale». Des «privilèges qui coûtent une fortune et mécontentent les Français», tranche le Daily Mail.
Pour sa part, le Daily Telegraph fait dans la sobriété. Le quotidien affirme que cette «crise conjugale s'est «aggravée dimanche avec l'hospitalisation de Valérie Trierweiler. Cristina Odone, éditorialiste au quotidien conservateur, signe une tribune plus sarcastique : «Dieu merci que l'affaire Hollande a éclaté, elle est aussi juteuse qu'un bon coq au vin (…). François Hollande a repris le rôle de fêtard en chef du G8 laissé vacant depuis le départ de Silvio Berlusconi» écrit-elle avant de s'étonner: «Les détails de cette liaison sont savoureux: il n'y a qu'en France où le garde du corps est chargé de ramener les croissants. Seuls les Français peuvent s'indigner sur le mode de transport choisi plutôt que sur cette infidélité». Et de poursuivre en citant les cas de Félix Faure qu'elle confond avec Edgar Faure, VGE et François Mitterrand: «François Hollande n'est que l'héritier d'une ignoble tradition de politiciens libidineux»

Avertissement aux lecteurs et lectrices

Les propos racistes, fascistes, sexistes ou homophobes, et d'une manière générale tous les propos injurieux et/ou diffamatoires seront sytématiquement supprimés sans préavis et leurs auteurs seront bannis du forum. Merci.

Enregistrer un commentaire

 
Copyright © 2013 AfriquEurope
Design by FBTemplates | BTT