Depuis leur arrivée en Centrafrique, les militaires français sont pris au piège d'un enlisement qui refuse de dire son nom. Confrontés à une situation explosive qu'ils avaient sans doute sous-estimés, les soldats français pressentent intensément le risque probable d'une impasse imminente. En effet, la terreur qui règne sur le terrain apparaît beaucoup plus compliquée que les vues de l'esprit du gouvernement qui avait la naieveté de penser que cette mission serait juste une banale de désarmement des bélligérants de la défunte Seleka. Tu parles! En réalité, cette nébuleuse Séléka qui a pris le pouvoir par les armes, n’était rien moins qu'une organisation sans queue ni tête. A ce jour, elle s’est définitivement émiettée et a fondu comme un bloc de glace au soleil avant de devenir ce serpent de mer dont tout le monde parle et que personne ne voit venir, mais qui hélas crache son venin mortel depuis partout et nulle part.
Des miliciens qui livrent la mort à domicile !
Les miliciens de l'ex-Séléka, actifs en petits groupes armés, sans chef, et rejoints par une partie de la communauté musulmane ayant subi des exactions des milices d’autodéfense anti-Balaka de chrétiens parfois encadrés par les partisans du président déchu, François Bozizé, se livrent une guerre sans merci. Résutlat de ces tueuries : des atrocités subies par chaque communauté, qui attisent les braises de la violence et de la vengeance
Les miliciens de l'ex-Séléka, actifs en petits groupes armés, sans chef, et rejoints par une partie de la communauté musulmane ayant subi des exactions des milices d’autodéfense anti-Balaka de chrétiens parfois encadrés par les partisans du président déchu, François Bozizé, se livrent une guerre sans merci. Résutlat de ces tueuries : des atrocités subies par chaque communauté, qui attisent les braises de la violence et de la vengeance
La transition répond aux abonnés absents.
La France est dans l' impasse. Hollande le disait que Djotodia – le président de la transition arrivé au pouvoir par la Seleka – n’est ni l’homme de la situation ni l’homme de la réconciliation. Non seulement il a été incapable de tenir ses troupes, mais en plus, il profite de son pouvoir pour s’enrichir et attise le conflit en prenant parti systématiquement pour les musulmans. Le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, issu de l’opposition civile, est impuissant devant les massacres. La France n’a pas été mandatée par l’ONU pour présenter une solution politique à la crise, mais déjà Hollande envisage de son propre chef, à raccourcir la période de transition et parle déjà d' « élections au plus vite », alors que celles-ci étaient normalement prévues pour février 2015.
La France est dans l' impasse. Hollande le disait que Djotodia – le président de la transition arrivé au pouvoir par la Seleka – n’est ni l’homme de la situation ni l’homme de la réconciliation. Non seulement il a été incapable de tenir ses troupes, mais en plus, il profite de son pouvoir pour s’enrichir et attise le conflit en prenant parti systématiquement pour les musulmans. Le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, issu de l’opposition civile, est impuissant devant les massacres. La France n’a pas été mandatée par l’ONU pour présenter une solution politique à la crise, mais déjà Hollande envisage de son propre chef, à raccourcir la période de transition et parle déjà d' « élections au plus vite », alors que celles-ci étaient normalement prévues pour février 2015.
L’impérialisme ou bien l'humanisme?
L’opération Sangaris, comme les autres opérations militaires que l'on présente comme humanitaires pour l’Afrique, fait en réalité partie de la politique impérialiste de la France qui ne cesse d’intervenir en Afrique où elle a pendant longtemps mené une politique de deux poids deux mesures. Aucun observateur averti n'a oublié que c'est la France, avec la complicité active du Tchad, qui a installé Bozizé au pouvoir en Centrafrique en 2003. Que peut-on attendre d’un général de l’armée de Bokassa, inspirateur de la sanglante répression contre les manifestations lycéennes qui a fait plusieurs dizaines de morts, si ce n’est la consécration d'une dictature qui s’accompagne, tous les cinq ans, d’une mascarade électorale que la France et les États-Unis valident sans vergogne? Le pédigrée de François Bozizé est connu. Auteur de plusieurs tentatives de coups d’état, son régime a été marqué par l’enrichissement de son clan, la prédation des richesses de la Centrafrique et une politique de division ethnique. Il ne diffère pas en cela des autres présidents du Tchad, du Congo, ou de Djibouti qui bénéficient de la même mansuétude de la France depuis la nuit des temps. Et quand ces pays s’enfoncent dans des crises meurtrières, les pyromanes se découvrent sur le tard une vocation de pompiers! Vous avez dit cercle vicieux? Hé oui, comme ça pue le vice!
L’opération Sangaris, comme les autres opérations militaires que l'on présente comme humanitaires pour l’Afrique, fait en réalité partie de la politique impérialiste de la France qui ne cesse d’intervenir en Afrique où elle a pendant longtemps mené une politique de deux poids deux mesures. Aucun observateur averti n'a oublié que c'est la France, avec la complicité active du Tchad, qui a installé Bozizé au pouvoir en Centrafrique en 2003. Que peut-on attendre d’un général de l’armée de Bokassa, inspirateur de la sanglante répression contre les manifestations lycéennes qui a fait plusieurs dizaines de morts, si ce n’est la consécration d'une dictature qui s’accompagne, tous les cinq ans, d’une mascarade électorale que la France et les États-Unis valident sans vergogne? Le pédigrée de François Bozizé est connu. Auteur de plusieurs tentatives de coups d’état, son régime a été marqué par l’enrichissement de son clan, la prédation des richesses de la Centrafrique et une politique de division ethnique. Il ne diffère pas en cela des autres présidents du Tchad, du Congo, ou de Djibouti qui bénéficient de la même mansuétude de la France depuis la nuit des temps. Et quand ces pays s’enfoncent dans des crises meurtrières, les pyromanes se découvrent sur le tard une vocation de pompiers! Vous avez dit cercle vicieux? Hé oui, comme ça pue le vice!
Enregistrer un commentaire