La loi sur ce rattachement devant encore faire l’objet d’un vote au sein du Parlement russe, Poutine a sollicité le soutien massif des membres. Il a aussi défendu le caractère « démocratique » du référendum organisé dimanche en Crimée, en réponse aux réactions des pays occidentaux qui qualifiaient l’initiative russe de violation à la souveraineté de l’Ukraine.
Pour leur part, les États-Unis, par la voix du vice-président Joe Biden,
ainsi que Pologne, par le biais de chef du gouvernement dénoncent une « annexion territoriale » .
Pendant ce temps, sous les ors du palais du Kremlin, Vladimir Poutine savoure sa victoire. Il sait qu'il a signé un traité
historique qui ramène la petite péninsule de Crimée dans le giron de Moscou après l'avoir offerte à l'Ukraine,
en 1954. Une époque durant laquelle les relations entre l'Union
soviétique et les Occidentaux se résumaient à une guerre froide.
Soixante ans plus tard, les deux blocs semblent une nouvelle fois
proches du point de rupture.
Isolement de la Russie et de Poutine sur le plan international
S'il est vrai que la petite péninsule a bel et bien vacillé sous le poids de l'occupation russe, en revanche, un conflit européen semble fort peu probable. Une escalade militaire n'est pas envisageable car l'Europe ne va pas se battre pour l'Ukraine qui n'est ni membre de l'Otan, ni de l'union Européenne. Par ailleurs, l'Europe ne dispose pas à proprement parler de moyens militaires susceptibles de faire fléchir la Russie, seconde puissance nucléaire mondiale et qui dispose de moyens de défense très dissuasifs.
Si l'option militaire s'avère exclue, Paris et ses alliés devraient jouer la carte de l'isolement international. Après une première salve de sanctions plutôt symboliques – gel des visas et des avoirs d'une trentaine de dirigeants -, Paris et ses alliés pourraient grignoter le portefeuille du géant russe.
Quoi qu'il en soit,Poutine a joué et a gagné la partie. Malgré les cris d'orfraie, le maître du Kremlin peut savourer son succès.
S'il est vrai que la petite péninsule a bel et bien vacillé sous le poids de l'occupation russe, en revanche, un conflit européen semble fort peu probable. Une escalade militaire n'est pas envisageable car l'Europe ne va pas se battre pour l'Ukraine qui n'est ni membre de l'Otan, ni de l'union Européenne. Par ailleurs, l'Europe ne dispose pas à proprement parler de moyens militaires susceptibles de faire fléchir la Russie, seconde puissance nucléaire mondiale et qui dispose de moyens de défense très dissuasifs.
Si l'option militaire s'avère exclue, Paris et ses alliés devraient jouer la carte de l'isolement international. Après une première salve de sanctions plutôt symboliques – gel des visas et des avoirs d'une trentaine de dirigeants -, Paris et ses alliés pourraient grignoter le portefeuille du géant russe.
Quoi qu'il en soit,Poutine a joué et a gagné la partie. Malgré les cris d'orfraie, le maître du Kremlin peut savourer son succès.
C'est le lait qu'il leur donne?Il sait ou il va, et au lieu de parler, il préfère agir.
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