Le gouvernement égyptien a adopté ce mardi 11 mars
un décret rattachant toutes les mosquées du pays au ministère des Biens
religieux. Une nouvelle étape de la reprise en main par l’État des
mosquées après l'unification du prêche de la grande prière du vendredi
et l’éviction de milliers d’imams jugés extrémistes.
L’Égypte
compte près de 120 000 mosquées, dont 40 000 seulement dépendent du
ministère des Biens religieux. Les 80 000 autres sont des mosquées
gérées par des privés. Contrairement aux églises, il n’y a pas vraiment
de loi régissant la construction des mosquées dont le nombre a explosé
depuis le boum pétrolier des années 70.
Or, selon les autorités, nombreuses sont celles qui sont devenues un instrument de propagande politique pour la confrérie des Frères musulmans, décrétée « organisation terroriste » en décembre. Le gouvernement avait déjà décidé de « nationaliser » des centaines d’écoles, de dispensaires et d’associations caritatives dépendant de la confrérie.
La reprise en main des mosquées vise aussi à mettre un terme à une interprétation radicale de l’islam véhiculée par les mosquées tenues par les salafistes. C’est dorénavant le discours qualifié de « tolérant » de la grande mosquée d’Al-Azhar qui sera diffusé. Reste à savoir si le ministère des Biens religieux dispose des milliards d’Euros nécessaires à l’application du décret.
Or, selon les autorités, nombreuses sont celles qui sont devenues un instrument de propagande politique pour la confrérie des Frères musulmans, décrétée « organisation terroriste » en décembre. Le gouvernement avait déjà décidé de « nationaliser » des centaines d’écoles, de dispensaires et d’associations caritatives dépendant de la confrérie.
La reprise en main des mosquées vise aussi à mettre un terme à une interprétation radicale de l’islam véhiculée par les mosquées tenues par les salafistes. C’est dorénavant le discours qualifié de « tolérant » de la grande mosquée d’Al-Azhar qui sera diffusé. Reste à savoir si le ministère des Biens religieux dispose des milliards d’Euros nécessaires à l’application du décret.
C'est une décision que j'applaudis car contrôler les églises c'est contrôler ce qu'elles véhiculent comme messages et éviter l’extrémisme de beaucoup et aussi, l’église ne doit pas être un instrument politique, mais enseigner l’amour de Dieu et celui du prochain car la meilleure religion c’est d’aimer son prochain. Vivement que ce décret soit appliqué.
RépondreSupprimer