2013 aura été riche en clashs dans les médias. Le dernier en date oppose Laurent Ruquier et Philippe Bouvard, qui s'écharpent par canard interposé.
Si ces derniers mois ont été marqués par les diatribes entre Thierry Ardisson et Alessandra Sublet ou encore Nicolas Bedos et Frédéric Beigbeder, il n'en demeure pas moins vrai que le torchon brûle entre Ruquier et Bouvard.
Le dernier a ouvert les hostilités en premier. A la question, «On ne demande qu’à en rire est-elle le digne héritier du Théâtre de Bouvard, comme on a pu l’entendre?», l’octogénaire s’est montré catégorique. «Je n’ai jamais établi d’hérédité, a-t-il expliqué dans l’hebdomadaire télé. C’est lui (Laurent Ruquier, ndlr) qui l’a dit. Il m’a invité une fois dans On ne demande qu’à en rire. J’ai été consterné. (…) A l’époque, je ne mettais à l’antenne que ceux que j’estimais en condition d’affronter le public. Je revoyais un sketch trois ou quatre fois avant de le programmer. Aujourd’hui on prend des gens, on les balance à l’antenne et à Dieu vat!»
Le décor planté, la réponse du berger à la bergère ne s'est pas faite attendre. Laurent Ruquier ne s’est pas fait prié pour répliquer: "Philippe a 84 ans, il a une vision de la télévision qui n’est plus celle d’aujourd’hui. Il a marqué une époque. Je ne me suis jamais caché de dire que le Théâtre de Bouvard et La classe avaient révélé des tas de talents, et que nous nous situions dans la même lignée. Mais les émissions doivent s’adapter à leur époque. Même si Philippe a marqué la sienne, aujourd’hui, on ne pourrait plus mettre des jeunes inconnus les uns à la suite des autres comme il l’a fait. De son temps, il n’y avait que trois chaînes. Maintenant, ils seraient zappés immédiatement". Et toc! La hache de guerre est déterrée...
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