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mardi 28 janvier 2014

François Hollande: un célibataire à l'Élysée

Les proches de François Hollande décrivent un président "apaisé" après sa déclaration samedi à l'AFP annonçant la fin de sa "vie commune" avec Valérie Trierweiler. Une page se tourne désormais à l'Élysée.  
Dix-huit mots pour une rupture. "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler", a déclaré François Hollande à l'AFP. C'est lui qui a appelé l'agence, s'exprimant à titre personnel et non en tant que président de la République. C'est lui qui a choisi les mots pour dire qu'il rompait avec sa compagne, des mots qui, pour lui, signifiaient qu'il mettait fin à une grande histoire d'amour avec celle qu'il présentait en 2010 comme "la femme de [sa] vie". Il a voulu signifier que c'était bien sa décision personnelle. Pour un homme pudique qui déteste se confier et voir sa vie privée exposée, l'exercice était difficile. "C'est un moment douloureux sur le plan personnel. C'est forcément triste", décrypte un conseiller. "Pour une fois, c'est clair. C'est la première fois que sur une histoire privée il est aussi clair", abonde un proche.
En 2007, c'est Ségolène Royal qui avait annoncé qu'elle avait demandé à François Hollande de quitter le domicile conjugal. Deux semaines après la sortie de ­Closer, Hollande a assumé sa rupture sentimentale. "C'est propre, il n'y a rien à dire, c'est sans affect et un peu énarchique. Un communiqué commun aurait été plus classe, mais ce n'était pas possible. Ça devenait insupportable, il fallait en finir", analyse un familier du Président. La séquence vie privée peut se refermer.
"La nouvelle est connue depuis deux semaines. Valérie Trierweiler en a été très affectée. Elle a été hospitalisée huit jours puis est allée se reposer à la Lanterne et pendant tout ce temps ils n'ont cessé de communiquer. Lui a eu des déplacements à l'étranger. Ils ont déjeuné ensemble jeudi à leur domicile. Le lendemain, il était en visite au Vatican. Ils ont encore eu un échange samedi. Il leur fallait prendre le temps de se parler", confie un ami du Président. Un autre tente de dédramatiser : " Quinze jours pour se séparer d'une femme avec laquelle on a vécu sept ans et dans un contexte difficile, c'est le temps humain".

Le protocole s'adaptera

Samedi, François Hollande a continué sa vie de président. "Il a préparé son voyage en Turquie et aux États-Unis", décrit un conseiller. "Il était apaisé. La décision a été dure à prendre, mais il allait mieux après. Pour lui, c'est important, ça va le libérer. Il aura une pression en moins. François a pris une sage décision. Il va être complètement hermétique entre ses deux vies, la privée et la publique. Il lui fallait du bonheur", prédit un intime.

Une page se tourne. Un président célibataire va vivre à l'Élysée. Il n'y a plus de première dame, plus de cabinet de la première dame. Le protocole s'adaptera à cette solitude du pouvoir. "M. Merkel ne se déplace jamais. Dilma Roussef est divorcée, elle se déplace seule ou accompagnée de sa fille", dédramatise un proche du chef de l'État. François Hollande ira lundi seul en Turquie. Et il ne sera pas accompagné lorsqu'il dînera le 11 février avec Michelle et Barack Obama. La fin d'un couple. La fin d'une époque.

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