La prostitution chez les femmes africaines prend de plus en plus d’ampleur en Europe et plus particulièrement en France. Alors qu’elles croyaient avoir échappé à la misère en arrivant en Europe, de jeunes Africaines se retrouvent prises dans l’enfer de la prostitution. Des milliers de jeunes filles africaines arpentent nuit et jour les trottoirs européens, contraintes à la prostitution par de véritables trafiquants humains, membres de réseaux mafieux disséminés dans plusieurs pays européens.
Dans de nombreux cas, les proxénètes s’étaient présentés comme de charitables personnes, désireuses seulement de venir au secours à des gens en situation de détresse. Les tanties et les tontons « bienfaiteurs » qui ont réussi dans les « affaires » en Europe, les princes charmants rencontrés en Afrique ou sur Internet ne sont en réalité que des criminels camouflés.
La clientèle est essentiellement européenne et trouve dans ces popotins noirs et musclés, l’occasion unique d’assouvir leurs fantasmes les plus délirants.On apprend ainsi que contrairement à leurs collègues européennes, les prostituées africaines acceptent toutes les demandes du client et s’adonnent à des pratiques humiliantes qui s’appellent scatologie, ondinisme, zoophilie ou encore coprophragie. Des barbarismes phonétiques qui traduisent une réalité toute aussi barbare car ils désignent une sexualité exprimée avec toutes les déjections que le corps produit. Contre une forte somme d’argent, des filles dégustent des excréments humains ou font l’amour avec des animaux sous les regards de leurs maîtres, heureux de goutter ces « moments d’intenses plaisirs pour eux-mêmes ».
Des pratiques dégradantes que beaucoup de prostituées préfèrent cependant pour ne pas avoir à supporter quarante ou cinquante passes par jour.
« La prostitution africaine a fonctionné durant des années de façon anarchique. La tante ou l’oncle qui vit en Europe va voir ses sœurs et leur demande de lui confier leurs filles afin de les scolariser ou leur trouver du travail » explique l’auteur du livre. En fait, ces bonnes intentions affichées se transforment en cauchemar pour les filles, livrées à la prostitution et l’argent récolté va alimenter les comptes bancaires de ces philanthropes d’un genre nouveau.
Aujourd’hui, la prostitution africaine qui est devenue industrielle, est entre les mains de soi-disant hommes d’affaires originaires surtout des deux Congos, du Cameroun, du Ghana, de la Sierra Leone, du Liberia et du Nigeria. Dans ces pays, mêmes des épouses en apparence très respectueuses ne résistent pas à l’appât du gain. Hébergées par des parents ou des intermédiaires qui leur trouve des clients et à qui elles reversent des commissions, de « braves mères de famille » arrivent régulièrement en Europe et y exercent, durant quelques semaines, le plus vieux métier du monde. Avec, on s’en doute, le consentement du mari qui ne souhaite qu’un fructueux séjour à son épouse, nourrissant de secrets espoirs de recevoir des cadeaux au retour de celle-ci.
La prostitution africaine en Europe a malheureusement de beaux jours devant elle, d’autant que les victimes n’osent pas encore, comme l’a fait Rasmata, dénoncer les souffrances qu’elles endurent, qu’au pays beaucoup de familles vivent de l’argent du sexe et que les proxénètes n’hésitent pas faire taire les filles trop bavardes.
Au cours de son enquête, Amely-James Ko Bela, a découvert, stupéfaite, que les parents ou tuteurs légaux de mineurs se comportent comme des proxénètes. Dans les appartements, des parents sans scrupules prostituent leurs propres enfants dont certains ont à peine cinq ans. Ce phénomène, qui a pris de l’ampleur depuis quelques années est difficile à combattre car il est impossible de croire que des gens qui rendent visite à une famille sont en réalité des clients pédophiles.
Avec la complicité de l’administration des pays africains et des consulats européens, « ces trafiquants d’êtres humains » obtiennent très facilement des visas leur permettant d’effectuer plusieurs rotations entre les deux continents.
Il y a aussi la prostitution masculine, très peu médiatisée mais en pleine expansion. Comme les femmes, des hommes trouvent dans cette activité de quoi arrondir les fins de mois quand ce n’est l’unique source de revenus. Tels des gigolos, de vigoureux Africains sont payés par des hommes pour faire l’amour avec leur propre épouse. Ces prostitués hommes se croient doublement gagnants, puisque, pensent-ils, ils se font plaisir tout en étant rémunérés mais l’affaire peut tourner au cauchemar pour ceux qui y prennent goût.
A bon entendeur, salut!
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