Voile, foulards, grandes croix, Kippas, ... depuis
quinze ans, les signes religieux ostensibles sont interdit à l'école
publique française. Avant d'arriver à la loi dite « Stasi », le 15 mars 2004,
les débats auront été longs, vifs et enflammés voire passionnés. Depuis lors, même si le
texte est entré dans les mœurs des français, les polémiques sur la liberté de culte
et la laïcité à la française ne cessent de ressurgir périodiquement, comme de vieux démons non exorcisés.
Tout commence en 1989 dans un collège de Creil dans le département de
l'Oise. Ce jour-là en effet, trois adolescentes sont exclues du collège/ Motif : port du voile. Il n'en faut pas plus pour mettre le feu aux poudres. Comme par enchantement, l'opinion se déchire entre défenseurs du droit à être
scolarisé et partisans de l'exclusion de ces élèves "fautifs". Cette année-là, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative du pays tranche le débat passionné : les signes religieux ne sont pas incompatibles
avec la laïcité.Cet avis calme les nerfs chauffés à blanc et tempère le jeu. Balle au centre. Cinq ans plus tard, on prend presque les mêmes et on recommence. Cette fois-ci, c'est une circulaire du ministre de l’Éducation nationale de l'époque, François Bayrou, qui interdit les signes religieux et ravive les braises. Neuf ans plus tard en 2003, le président Jacques Chirac confie cette question par trop délicate au médiateur de la République, Bernard Stasi. Après mûres réflexions et consultations, celui-ci se prononce en faveur d'une loi.
En 2004, la loi dite « Stasi », interdisant les signes religieux ostentatoires à l'école est adoptée. Elle sera plutôt bien acceptée. Pourtant, encore aujourd'hui le sujet reste sensible. On a tous en mémoire la « bourde » de Matignon, qui, en publiant en décembre 2013 un rapport sur l'intégration préconisant le retour du voile à l'école, a failli réveiller la polémique. Sujet plus que sensible. Puisqu'on vous le dit...
aux etats unis ou en grande bretagne la loi n'apprend pas aux gens a s habiller ah pauvre france qui a peur!!!!!
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