Sur son compte Twitter, la présidente du Brésil
Dilma Roussef, a réagi aux « actes des racisme contre un arbitre et un
joueur de race noire » lors de matches de football la semaine dernière.
« Le racisme est inadmissible parce que le Brésil est la plus grande
nation noire en dehors de l’Afrique », a-t-elle martelé.
Le milieu de terrain de Santos, Arouca, avait été traité de « singe »
selon le joueur et la presse brésilienne après la victoire de son
équipe (5-2) face à Mogi Mirim, mercredi dernier, dans le championnat de
Sao Paulo. Le terrain de Mogi Mirim, dont le Ballon d’Or 1999 Rivaldo
est président-joueur, a été suspendu à titre conservatoire deux jours
plus tard. « Cette décision est nécessaire sachant que les actes des
supporteurs de Mogi Mirim entachent de manière indélébile la discipline
sportive mais aussi les principes basiques de civilité et d’humanisme »,
écrit la FPF, le tribunal de justice sportive de l’état de Sao Paulo,
sur son site Internet.
Un autre acte de racisme s’était produit le même jour. Dans le
Championnat de l’Etat du Rio Grande do Sul, c’est l’arbitre du match
Esportivo-Veranopolis (3-2), lui aussi noir, qui a été victime
d’insultes comme « Singe ! », « Retourne dans ta jungle! », « Retourne
au cirque! » Après le match, il avait retrouvé sa voiture cabossée avec
deux bananes sur le pare-brise et une dans le pot d’échappement.
« Marcio et Arouca peuvent compter sur ma solidarité ainsi que sur celle de tout le peuple brésilien », a ajouté Dilma Rousseff.
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Ce genre de racisme prouve que la traite négrière n'est pas encore abolie dans certaines mentalitées et c'est déplorable après ce qu'on a appris du passé.
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