Le Salon de
l'automobile de Genève a été un rendez-vous clé
pour l'industrie européenne où les constructeurs semblent avoir
retrouvé le moral. En effet, la bonne santé du marché anglais donne le sourire à
l'industrie européenne. Depuis deux ans, les immatriculations de
voitures neuves regagnent du terrain outre-Manche, en 2013 les ventes
ont rebondi de 10%, alors pour 2014 les constructeurs comptent sur le dynamisme du marché britannique pour retrouver un peu d'air. L'embellie est réelle, mais ténue. En février,
les ventes ont progressé en Allemagne, en Italie, en Espagne, mais ont reculé en France. A l'échelon mondial, les pronostics sont
aussi favorables, mais la chute des devises des pays émergents, le bras
de fer de l'Europe avec la Russie à propos de l'Ukraine pourraient amenuiser les
espoirs. Les ventes à l'internationale, si elles sont bonnes
pour les constructeurs européens qui doivent aller chercher des parts de
marchés là où le parc automobile explose, c'est-à-dire
au sud, en revanche, ses ventes n'ont pas beaucoup d'impact sur la santé des
usines européennes.
Le marché européen renouera t-il avec ses niveaux de production d'avant 2008 ?Sans doute jamais, du moins pas à moyen terme. Le marché a fondu d'un quart depuis 2007. C'est parce que l'industrie ne s'attend pas à retrouver les 16-17 millions de ventes annuelles escomptées qu'elle préfère fermer des sites. La purge a été particulièrement douloureuse en France avec la disparition du site d'Aulnay de PSA Peugeot. Mais les usines françaises ne tournent pas à plein régime. En effet, les marques françaises ont délocalisé vers des pays où les coûts sont moins chers pour la fabrication de véhicules. Ces voitures bon marché aident à capter une clientèle jeune et peu fortunée. Cette stratégie laisse dubitatif le patron de Fiat qui estime que le marché des citadines, dont il est un leader avec la mini, est déjà saturé.
Peugeot 308 élue voiture de l'année 2014: belle revanche pour la marque en difficulté ?
Cela fait neuf ans qu'une voiture française n'a pas reçu cette distinction. C'est donc un bon coup de publicité pour la marque au lion. Et puis cette voiture, qui cherche à concurrencer l’increvable Golf de Volkswagen, a un mérite rare : elle est entièrement fabriquée en France. Mais est-ce vraiment sur ce créneau que se joue l’innovation indispensable au secteur ? La voiture électrique non polluante, la Tesla S par exemple, numéro deux du classement, ou la voiture connectée encore en gestation apparaissent comme les véhicules du futur. Et sur ces nouveautés, les constructeurs européens sont encore bien peu présents.
la voiture électrique non polluante est l'avenir de l'homme parce qu'elle est mieux pour l'environnement,les constructeurs doivent concentrer leurs énergies pour concevoir toujours des modèles plus attractifs et ayant un bon rapport qualité/prix.
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