Le torchon brûle toujours entre le Maroc et la France. Nouvelle étape de la crise : le royaume du Maroc a annoncé mercredi 26 février dans la soirée la suspension unilatérale des accords de coopération judiciaires avec la France. Cette décision a été prise après que le directeur du contre-espionnage marocain, Abdelatif Hammouchi, a été convoqué par un juge d'instruction français, lors d'une visite officielle à Paris. Plusieurs plaintes ont en effet été déposées contre lui par des détenus marocains qui affirment avoir été victimes de torture, sous l'autorité de la DST marocaine.
Le Maroc a donc choisi l'escalade : le royaume a décidé mercredi soir de suspendre les conventions de coopération judiciaire avec la France. « Pour en évaluer l’impact et les actualiser dans le but de remédier aux dysfonctionnements qui les entachent », explique le communiqué du ministère de la Justice.Concrètement, cela signifie que le magistrat marocain accrédité en France pour servir de liaison avec ses homologues est rappelé à Rabat. Et que les nombreux mécanismes d'interaction entre les deux systèmes judiciaires sont stoppés, ce qui risque d'avoir un impact non seulement sur les nombreuses affaires concernant les citoyens franco-marocains, mais également sur l'échange de renseignement.
La paix est très difficile à entre-tenir.Et le plus beau c'est que lorsqu'elle est perdue,elle peut être retrouvé car les gouvernements ne sont pas les mêmes.
RépondreSupprimer