PARIS - Sans surprise, les députés français ont donné ce soir leur accord à la prolongation de l'opération Sangaris en Centrafrique, malgré les doutes sur les objectifs d'une intervention de plus en plus complexe.
Invoquant une situation pré-génocidaire, le gouvernement français a engagé le 5 décembre 2013, l'opération Sangaris aux côtés des forces africaines pour rétablir la sécurité dans un pays meurtri par le coup d'Etat de la Séléka, en mars 2013. Il faut dire que cette nébuleuse Séléka est composée en majorité de musulmans. Pour leur faire face, des groupes d'auto-défense chrétiens, les "anti-balaka", ont vu le jour, commettant à leur tour crimes et pillages.
La France a décidé a décidé d'envoyer 400 hommes en plus pour porter à à 2.000, le nombre de soldats présents sur place. Pour cela, il fallait obtenir le OK du Parlement afin de prolonger l'opération au-delà de quatre mois, ainsi que le stipule la Constitution.
Et comme il fallait s'y attendre, tous les groupes parlementaires ont voté sans surprise en faveur de la prolongation de l'intervention, par un vote de 428 voix pour et 14 contre. Quelques maigres élus du Front de gauche notamment ou même de l'UMP se sont abstenus ou ont voté contre, comme l'ancien ministre UMP Bruno Le Maire qui par ailleurs avait bien annoncé auparavant, la couleur de sa fièvre.
Certains analystes ont pointé ces dernières semaines un manque d'analyse politique du gouvernement qui a reconnu avoir sous-estimé certains aspects du conflit centrafricain, et surtout le très grand niveau du ressentiment entre différentes communautés et notamment entre musulmans et chrétiens.
Le renforcement des forces françaises en Centrafrique, quoique modeste de la part des experts militaires, va t-elle permettre une fois pour toutes de sauver une situation ubuesque qui semble s'enliser jour après jour depuis plusieurs semaines ? Rien n'est moins sûr.
Au fil des jours la situation s'y enlise sans aucune solution et est critique mais la présence Française semble être devenue obligatoire face aux besoins préocupants des populations qui ont besoin de leur aide.
RépondreSupprimerpourquoi les centrafricains ne veulent pas resoudre eux meme leurs blemes et il faut toujours que c'est avec le fric de nos impots qu'on va tout resoudre la bas?
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