François Mitterand et sa fille naturelle Mazarine Pingeot |
La sphère privée des présidents a souvent fait irruption dans le domaine public. Des rumeurs plus ou moins sulfureuses ont entachées leur pouvoir. Ils sont légion, les présidents de la Vème République qui, un jour, ont vu leur vie privée défrayée la chronique. La vie privée de François Mitterand en est une illustration parfaite. Mais déjà, en 1968, Georges Pompidou dut affronter les rumeurs de la fameuse affaire Markovic. La fausse rumeur, infondée à souhait, s'était répandue comme une traînée de poudre dans toute l'Hexagone voire au-delà, faisant état de ce qu'un ancien garde du corps d'Alain Delon, le nommé Stéphane Markovic, avait été assassiné pour avoir été témoin de soirées libertines auxquelles le nom de Claude Pompidou était associé. Une affaire qui, reconnaîtra plus tard la femme de l'ancien président, empoisonna toute la vie du couple présidentiel d'alors.
Et puis, ce fut le tour de Valéry Giscard d'Estaing. On lui prêta nombre de relations extra-conjugales, dont une avec la photographe Marie-Laure de Decker. L'affaire du camion du laitier est révélée en septembre 1974 par le Canard Enchaîné: police et pompiers avaient été dépêchés, au petit matin, sur les lieux d'un accident où le président d'Estaing, en galante compagnie avec une actrice célèbre, avait percuté la camionnette d'un laitier. Après son mandat, VGE lui-même a évoqué dans des livres ses aventures féminines, laissant même entendre que Lady Diana, alors épouse du prince Charles d'Angleterre, n'avait pas été insensible à ses charmes. Il démentira, en septembre 2009, toute liaison avec la princesse, pour couper court à l'émotion suscitée dans la presse anglaise par cette troublante révélation.
Et la double vie de François Mitterand alors?
La révélation la plus sensationnelle sur la vie amoureuse d'un président français se déroula à n'en pas douter, sous la présidence de François Mitterrand, de 1981 à 1995. Alors que les rumeurs d'une double vie du chef de l'Etat couraient déjà depuis de nombreuses années dans les cercles politico-médiatiques de la capitale, le magazine Paris-Match publiait, le 3 novembre 1994, les photos d'une jeune fille ressemblant trait pour trait au président et présentée comme sa fille naturelle. Tout sera dit sur le sujet et les deux familles, Mitterrand et Pingeot,seront côte à côte aux obsèques du président à Jarnac, en janvier 1996.
Quid de Jacques Chirac et les « 5 minutes douche comprise » ?
Lorsque Jacques Chirac devient locataire du palais de l'Elysée en 1995, sa réputation de séducteur n'est plus à faire. Son entourage professionnel et féminin l'a déjà affublé depuis plusieurs années du sobriquet «5 minutes douche comprise». Dans un livre-entretien avec Pierre Péan en 2007, Jacques Chirac dira qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», ajoutera-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui, «les femmes, ça galopait».
Et Nicolas Sarkozy dans tout ça alors?
Quand Nicolas Sarkozy accède au pouvoir en 2007, la presse people est en fête: l'air absent de Cécilia, sa deuxième épouse, dès le soir de sa victoire place de la Concorde, aboutira quelques mois plus tard, en septembre 2007, à leur divorce. Peu avant Noël de la même année, la presse publie des photos prises à Disneyland, près de Paris, de Nicolas Sarkozy avec l'ex-mannequin et chanteuse Carla Bruni. Peu de temps après, il y aura des vacances, très médiatisées, du couple en Jordanie et en Egypte pour arriver à l'aveu présidentiel fait en pleine conférence de presse, en janvier 2008: «avec Carla, c'est du sérieux».
Alors question à François Hollande : "Avec Julie, c'est du sérieux?"
Pardon, Madame Thierweller...
c'est la preuve que les présidents sont aussi des hommes et même avec leurs fonctions ils éssaient d'avoir une vie privée alors que c'est impossible.
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