La bonne nouvelle pour terminer cette année 2013 ne pouvait pas mieux tomber. Le père Georges Vandenbeusch, prêtre français enlevé le 14 novembre dernier par un groupe armé à l'extrême nord du Cameroun, vient d'être libéré. C'est François Hollande qui a annoncé en
fin de matinée la libération du prélat. Dans son communiqué, le président de la République «remercie tous ceux qui ont
travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du
Nigeria» et «particulièrement le président (camerounais) Paul Biya pour son
implication personnelle».
Le palais de l'Elysée a ajouté que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius se rendra à Yaoundé, la capitale camerounaise, pour accueillir le prêtre libéré et
assurer son rapatriement en France «dans les meilleurs délais». Selon le Quai
d'Orsay, le prêtre a été retrouvé libre ce mardi matin et serait en bonne
santé. Agé de 42 ans, le père Georges Vandenbeusch officiait depuis 2011 dans la paroisse de Nguetchewe, située à l'extrême-nord du Cameroun, à quelques encablures de la frontière avec le géant voisin qu'est le Nigéria.
Mais qui avait donc enlevé le prêtre français au Cameroun?
La fameuse secte nigériane Boko Haram (encore elle!) qui sème depuis quelque temps la terreur au Nigéria et dans la partie septentrionale du Cameroun, a été immédiatement pointée du doigt comme étant sans aucun doute, à l'origine de cet enlèvement qui fort-heureusement s'achève bien. D'ailleurs, cet enlèvement avait été rapidement revendiqué par ce groupe islamiste désignée Boko Haram.
Otages français à l'étranger: à qui la faute?
A ce jour, six français sont encore otages à l'étranger et notamment au Mali et en Syrie. Et du coup se pose la sempiternelle qiestion: à qui la faute? Ces français pris en otage sont-ils imprudents? Pour y répondre, il convient de préciser que la zone nord du Cameroun où a été enlevé le prêtre français a été classée en «zone rouge» par le centre de crise du ministère des Affaires étrangères en raison des menaces terroristes qui pèsent notamment sur les étrangers considérés par la secte Boko Haram comme monnaie d'échange. Et pourtant, malgré cette mise en garde, le prêtre avait choisi d'y rester en connaissance de cause. Et nous voilà dans les parages de ceux qui affirment que les otages ne sont pas tout à fait étrangers à leur sort dès lors qu'ils prennent des risques inconsidérés en se rendant dans des zones dites sensibles en dépit de la dissuasion des autorités. Alors, prudence!
On se réjouit de sa libération tout es souhaitant qu'il sera de même pour les Français encore détenus à l'étranger.
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