Matteo Renzi, 39 ans, nouveau chef du gouvernement italien, le plus jeune chef du gouvernement de l'Union européenne, vient d'obtenir, cette nuit de lundi 24 à mardi 25 février, le vote de confiance du Sénat italien sur son programme visant à un changement « radical et immédiat » de son pays. Le nouveau gouvernement italien a ainsi obtenu le « oui » de 169 sénateurs, contre 139 contre.
« L'avenir de l'Italie n'est pas de pleurer du matin au soir, ou d'être la lanterne rouge de l'Europe », « l'Italie veut devenir un lieu d'opportunités », a lancé le fougueux président du Conseil dans un discours d'une heure, en grande partie improvisé. Volontiers provocateur, l'ex-maire de Florence a rappelé qu'il n'avait pas l'âge requis pour siéger au Sénat (40 ans) et que l'abolition de cette Chambre sous sa forme actuelle figurait en bonne place dans son programme.
A contre-courant du sentiment anti-européen qui croît dans la péninsule, Matteo Renzi s'est livré à un vibrant plaidoyer pour l'Union européenne, dont l'Italie assurera la présidence tournante semestrielle à compter du 1er juillet 2014. « La tradition européenne et européiste représente la meilleure partie de l'Italie, ainsi que sa certitude d'avoir un avenir », a-t-il déclaré. « Ce ne sont pas Angela Merkel et Mario Draghi qui nous demandent de tenir nos comptes publics en ordre », a-t-il poursuivi en évoquant la gigantesque dette du pays, plus de 130 % du PIB. « Nous devons le faire par respect pour nos enfants, pour ceux qui viendront après nous », a-t-il lancé, alors que le pays sort timidement de la récession.
A contre-courant du sentiment anti-européen qui croît dans la péninsule, Matteo Renzi s'est livré à un vibrant plaidoyer pour l'Union européenne, dont l'Italie assurera la présidence tournante semestrielle à compter du 1er juillet 2014. « La tradition européenne et européiste représente la meilleure partie de l'Italie, ainsi que sa certitude d'avoir un avenir », a-t-il déclaré. « Ce ne sont pas Angela Merkel et Mario Draghi qui nous demandent de tenir nos comptes publics en ordre », a-t-il poursuivi en évoquant la gigantesque dette du pays, plus de 130 % du PIB. « Nous devons le faire par respect pour nos enfants, pour ceux qui viendront après nous », a-t-il lancé, alors que le pays sort timidement de la récession.
GRANDES REFORMES POUR LES ENTREPRISES DU PAYS ET LES IMPÔTS
Rappelant les grandes réformes qu'il avait annoncées la semaine dernière – loi électorale, travail, administration publique, fisc, réforme de la justice –, Matteo Renzi n'a guère dévoilé de mesures concrètes. A l'exception du remboursement « intégral et immédiat » des dettes de l'administration publique envers les entreprises privées. Ces dettes d'un montant de plusieurs dizaines de milliards d'euros pénalisent fortement le tissu des petites et moyennes entreprises italiennes.
Autre nouveauté annoncée, l'envoi de déclarations d'impôts pré-remplies aux salariés de la fonction publique. Il a aussi promis « une réduction à deux chiffres »de la pression fiscale « avec des mesures sérieuses, irréversibles », assurant« des résultats immédiats dès 2014 », et il a plaidé avec force pour attirer les investissements étrangers en Italie.
IL donne des moyens à sa politique même si c'est pour un début pour le moment,attendons de voir,il a tout de même du courage de mettre en oeuvre une nouvelle politique pour remettre l'Italie sur pieds.
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